Il existe plus de 400 maladies neuromusculaires dégénératives qui peuvent affecter la motricité du membre supérieur, soit des dizaines de milliers d’enfants et adultes concernés en France.
Exosquelettes, robots d’assistance… Ces solutions hautement technologiques sont bien souvent inabordables pour les familles, et leur financement relève du parcours du combattant.
30 à 40% des aides techniques cessent d’être utilisées dans l’année qui suit leur acquisition. La plupart des solutions existantes ne sont pas évolutives ou ne s’adaptent pas à la réalité des besoins des malades.
Le concept d’exosquelette existe depuis les années 60, et pourtant en 2020, ces technologies ne sont toujours pas démocratisées !
L’innovation ouverte et la fabrication numérique permettent aujourd’hui d’imaginer de nouvelles solutions.
Pour une R&D agile
Pour diffuser l'innovation
A l’évolution de la maladie
Aux différentes maladies
Aux préférences de l'utilisateur
Procédés de fabrication numériques flexibles
Maximum de composants standards
Rafaël et Madjid se connaissent depuis toujours. En 2008, le diagnostic tombe : Rafaël est atteint de myopathie de Duchenne. Malgré une opération fin d’été 2019, sa mobilité du bras est fortement réduite et il perd notamment en autonomie pour manger. Rafaël, sa famille et Madjid se mettent alors en quête de solutions pour permettre à Rafaël de regagner en autonomie. En discutant avec des médecins, dont ceux de l’Institut de Myologie de la Salpêtrière, un consensus sur l’utilité des exosquelettes de membre supérieur apparaît. Malheureusement, ces exosquelettes ultra technologiques sont inabordables et peu adaptables. Les besoins de Rafaël changent avec la progression de sa myopathie, et il lui faut une solution évolutive. Immergé depuis plusieurs années dans les milieux de l’open source et de la fabrication numérique, Madjid s’est dit qu’une autre solution était possible en 2020!
Initiateur de l'idée, et expert dans l'identification des besoins, Rafaël est en quelque sorte le guide spirituel du projet ROpenExo.
Etudiante en ingénierie robotique, Clotilde est déterminée à contribuer au projet pour le meilleur et pour le pire.
Etudiant en biotechnologie, bidouilleur fou, Antoine n'hésite pas à mettre son humour au service de la bonne humeur.
Ingénieur en innovation, designer de produits spécialisée dans la santé, Emilie dispose d'une énergie débordante qu'elle dédie au projet.
Ivan est notre Tony Stark : bricoleur de l'extrême, inventeur infatigable, il s'est fabriqué son propre exosquelette et veut en créer pour d'autres.
Véritable Perceval de la table ronde du RopenExo, Daïdo a plusieurs cordes à son arc qu'il met entièrement à disposition de l'équipe et du projet.
Mordu de Raspberry Pi et de microcontrôleurs, Philippe anime l'Association Ludiksciences. Il s'est investi au hackathon ROpenExo 2021, organisé avec le CN² de la Cité des Sciences et de l'Industrie.
Tombé dans la marmite de la robotique quand il était étudiant, Georges a travaillé sur la prothèse esthétique de main d'Orthopus et sur le bras robotisé Makergo, avant de s'impliquer sur le projet ROpenExo, encore et toujours en OpenSource !
Designer, concepteur mécanique, et avide de rencontres, Jean-Paul mise sur sa créativité et son coup de crayon pour venir en aide à son prochain. Il n'hésite pas à se lever à 4h du matin pour co-créer malgré le décalage horaire overseas !
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